• "La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures."
    Noam Chomsky

     Lorsque des voix s'élèvent pour dénoncer les risques environnementaux, l'homme politique rassure en créant une commission "sécurité". Des personnes dénoncent la privatisation de l'espace public ? L'élu(e) se réfère aux finances publiques de la collectivité. Et pour convaincre le peuple de la nécessité de faire appel au privé, l'argent public est versé à des agences de communication, des gestionnaires de conflits. Aux interrogations des habitants concernant l'aménagement du territoire, les communicants n'hésitent pas à édulcorer la réalité pour calmer ce peuple en colère. Pour poursuivre la gentrification (l'embourgeoisement) des centres villes, les élu(e)s s'entourent d'experts qui siègent dans des institutions absconses dévoreuses de subventions publiques. Mais les techniques de communication ne sont pas toujours efficaces.  Des collectifs se créent malgré tout, en dehors des partis politiques pour éviter toute récupération partisane, et aussi pour rassembler le plus grand nombre de personnes sur une lutte précise.

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  • "Pas de chômeurs, pas de promoteurs. Collectivisation des terres et des moyens de production. Et la démocratie, la vraie, la directe ! C’est tout ce dont nous parlons depuis fort longtemps.

    C’est ce dont parlent également les Indignés espagnols. Il y a un endroit où cela fonctionne depuis 1978. C’est le village de Marinaleda."


    Un reportage avec Antoine Chao

     

     Contra el Capital, guerra social © Anaëlle Verzaux - 2012


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  • Pour le prochain repaire du jeudi 18 octobre 2012, dont le thème s'intitule "Démocratie locale", un représentant du collectif "La Pointe" viendra nous parler des différents projets des élus de Port-Louis (56). Nous publions ici la lettre du collectif (Téléchargement du PDF49ko).


    Pan sur le bec ! 

    Rectificatif :  le collectif "la pointe" est en train de se constituer. Il n'a pas encore d'existence réelle. Nous l'avons appris hier soir (10/10/2012) avec surprise.. En outre, le collectif change de nom pour devenir "le collectif des trois rives " (pour rappeler les trois communes limitrophes concernées : Port-Louis, Riantec, Locmiquélic). Nouvelle adresse mail : collectif.lestroisrives@yahoo.fr


    Demain, être comme l'âne et s'taire ?

    Port-Louis, Locmiquélic et Riantec ont une histoire commune, ainsi qu'un patrimoine historique, architectural, maritime et littoral exceptionnels. Citadelle, remparts, petite mer, ports de plaisance et de petite pêche, plages, zone ornithologique, vue imprenable sur l'île de Groix et la rade de Lorient...

    Si nos trois communes décidaient conjointement de valoriser ce patrimoine commun, elles pourraient aisément obtenir le statut envié de « petites cités de caractère », atout certain pour le tourisme et la qualité de vie de ses habitants.

     Au lieu de cela, que voyons-nous se profiler ?


    •  La disparition du musée de la Compagnie des Indes, jusque-là hébergé dans le magnifique écrin de la citadelle de Port-Louis, au profit de Lorient et de Paris, qui veulent en récupérer les œuvres importantes.
    • La création de logements sociaux surdensifiés, sans espace de vie, de culture ni commerce de proximité.

    • La prolifération de succursales bancaires robotisées.
    • Le projet d'une immense zone artisanale et commerciale à l'orée des trois communes.

     

    Le centre Leclerc, vendant actuellement à prix coûtant des produits d'appel pour attirer le chaland et accélérer la disparition des petits alentours, ne constitue que l'avant-poste de ce projet articulé avec les deux précédents.

    Est-ce là toute notre ambition et celle de édiles ? Ressembler à la sortie de Lanester ? Avoir aujourd'hui « notre » Leclerc, demain « notre » Décathlon ? Laisser Cap Lorient phagocyter tout ce qui fait la vie touristique, marine, commerciale et culturelle de cette magnifique région, et transformer nos trois communes en zone périurbaine faite de cabanes à lapins, de guichets automatiques et de grandes surfaces ? Quelle perspective ! Quelle tristesse...

    Si vous êtes habitant de Port-Louis, Riantec ou Locmiquélic,

    Si vous n'acceptez pas de voir notre citadelle se vider de sa substance , les touristes déserter notre pointe, nos petits magasins fermer les uns après les autres, notre cadre de vie se déshumaniser, le tout au profit d'une politique de communauté de communes exclusivement menée au bénéfice de la ville de Lorient,

    Nous vous proposons de nous regrouper dans un mouvement collectif citoyen intercommunal et apolitique, baptisé "les trois rives", visant à peser sur les décisions futures afin que nos trois communes puissent préserver tout ce qui fait leur richesse et leur charme. Il ne tient qu'à nous d'utiliser les pouvoirs que la démocratie nous offre pour décider ensemble du futur visage de notre canton !

     

    Si vous souhaitez participer à nos futures réunions de réflexion ou d'action, nous vous invitons à nous envoyer (ou faire envoyer par de vos proches disposant d'internet) vos coordonnées complètes et remarques éventuelles à l'adresse suivante :

     collectif.lestroisrives@yahoo.fr

    Première réunion : décembre 2012.


    Merci de nous aider en participant à la diffusion de cette lettre !


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  • "Tous Cobayes" nouveau film documentaire de Jean-Paul Jaud ("nos enfants nous accuseront"). Date de sortie le 26 septembre 2012.

     

    « Tous cobayes »


    Sommes-nous tous des cobayes ?
    Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l'énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes?

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  • Bande annonce "Les moissons du futur" documentaire de Marie-Monique Robin

    ARTE, le 16 octobre 2012, à 20 heures 40

    « Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de 40 % et on ne pourra pas nourrir le monde. » Prononcée par le patron de l’industrie agroalimentaire française, cette affirmation est répétée à l’envi par les promoteurs de l’agriculture industrielle.

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